C’était un beau matin d’apparence
ordinaire,
Avec
un ciel d’azur, comme on en voit souvent,
Mais
quelques nuages, sans
rumeur de tonnerre,
Présageaient
une ondée au lointain arrivant.
Mais
on voulait y voir
un beau
jour sans caprices,
Ces
nues se dissipant sous un zéphyr de mai ;
Nous
charrions une âme vierge de cicatrice,
Qui fait qu’aux
giboulées on ne croira jamais.
Nul
orage ou ondée qu’un tel azur présage
Et
aucun vol d’oiseaux qui vienne
éclaircir
Ce
que sera ce jour ; pourtant on l’envisage
Serein
puisque les nues ne semblent pas noircir.
Or
les cieux se plaisent à tromper les lectures,
Car
les oiseaux changent toujours de direction,
Volant
de droite à gauche ; aucune conjecture
N’en
peut être tirée pour quelque prédiction.
Puis,
d’un coup le ciel change et le monde s’affole,
Vu
que l’ordre établi est sens
dessus dessous ;
Tel
un oiseau craintif, la quiétude s’envole
Lorsque
l’ordre établi en un soir est dissous.
vendredi 25 juillet 2025
Élégies. Un beau jour printanier
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