On voit sur les plateaux de nombreux sachants,
Pointus
dans leur domaine, augurer des menaces,
Puis,
quelques jours plus tard, aussitôt
les lâchant,
Soutenir
l’opposé, se montrant peu tenaces.
Ils
applaudissent l’un, couronné de lauriers,
En
agonissant l’autre et
le mettant sous terre ;
Puis,
quinze jours après, leur
humeur a varié,
Inversant
d’un seul coup leurs anciens commentaires.
Ils
clament : «La guerre de Troie
n’aura pas lieu !»,
Inventoriant
pourquoi elle est plus qu’impossible ;
Puis,
lorsqu’elle survient, en
esprits vétilleux,
Ils
disent que les Grecs sont hélas invincibles.
Puis,
Troie ne tombant pas, en dépit des assauts,
Que
le roi Ménélas, épuisera ses forces,
Et,
de guerre lasse, à
bord de ses vaisseaux,
Répudiant
Hélène, requerra le divorce.
Déroutants,
les tyrans trompent les grands esprits,
Trop
férus de logique, en ce monde qui
beugle :
Vont
en randonneurs, par le danger surpris,
Les juges des médias qui marchent à l’aveugle.
jeudi 3 juillet 2025
Élégies. Les tribunaux aveugles
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