Sur la planète ont lieu les plus odieux
commerces
Qui
jadis existaient à un moindre échelon,
Mais
les prix s’envolant, un fol attrait s’exerce
Et
on trouve l’ivoire en des cossus salons.
Les
forêts pour le bois, les sous-sols, le pétrole,
La
pêche industrielle, à la rapacité
Il
n’est pas un secteur atteint par la
vérole
De
l’aveugle profit qui a droit de cité.
On
détruit à gogo : plus rare est la matière
Et
plus son prix s’envole au cours du marché noir ;
Une
folle industrie, sur la planète entière,
Semble
vouloir mettre la vie sous l’éteignoir.
Le
prix de l’interdit s’élève
à toute allure
Et
gonfle les coffres des riches trafiquants ;
Des
cercles du pouvoir nul ne peut les exclure : (1)
On
est sans défense comme les éléphants.
Le
monde est un bazar, où
de rien on décide,
Et
où on s’enrichit, sans se salir les mains ;
Nous
allons au suicide en
n’étant pas lucides
Sans
voir sur quoi seront bâtis nos lendemains.
(1) Tout transite par des sociétés-écrans et l’argent sort blanc comme neige.

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