On ignore combien le bonheur est fragile,
Une
félicité qu’on supposait sans fin,
Surtout
si l’avenir avait des pieds d’argile,
Et
voilà nos rêves qui se trouvent défunts.
Tout
paraît irréel, même cauchemardesque
Tant
nous sommes surpris par sa soudaineté ;
Nous
n’aurions pas osé un récit
romanesque,
Sur
un tel scénario, venant nous inquiéter.
Des
cités désertées et le monde en désordre,
La
mort dans les régions, comme
aux temps médiévaux,
Quand
le destin tracé
paraissait se distordre,
Et
qu’étaient mis à bas des siècles de travaux.
Ce
n’était qu’un début, rien qu’une mise en bouche,
De
l’amère potion des pires trahisons,
Quand
tout va à vau-l’eau, dans l’écume farouche,
Et
qu’on perçoit alors l’absence
d’horizon.
Sans
amarres nos vies se voient en déshérence,
Livrées
à la tempête et ses flots furibards ;
Désormais
nous laissons nos vaines espérances,
Sans
ferme conviction de les trouver plus tard.
jeudi 24 juillet 2025
Élégies. Le moment de bascule
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