Regarde ton portrait, miroir troublant d’une âme,
Qu’investit, infini, un secret univers.
Des mondes différents, de naissantes planètes
Et plus vastes qu’Orion, mille constellations ;
Vois ces millions de feux, à travers ta lunette,
Et la nébuleuse des intimes passions.
Un être androgyne nous fixe et nous tient tête,
Dont le regard moqueur prête aux spéculations,
Entre le sentiment de rigueur de l’esthète ;
Du malaise naîtra la désapprobation.
L’humain est habité de forces opposées,
D’attentes ambiguës en son cœur nébuleux,
Chez chacun soulignant son humeur névrosée.
Tout être est un mystère, un rébus fabuleux,
Sorte d'énigme ultime, entre attrait et nausée,
Comme l’est le crapaud, étrange et pustuleux.
Oui, c’est un univers fascinant et infâme
Qu’exprime le portrait, côté pile ou avers.
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