Au gré lent de mes pas je composais des vers
Dans la sombre forêt de cyprès d’Italie
Ces arbres hauts et droits quand tout va de travers
Calment un cœur offert à la mélancolie
Du haut de mes seize ans il était tendre et vert
Et passionné bien sûr aimant à la folie
Tout en bas du chemin au cœur d’un triste hiver
Toute espérance fut par un « Non » abolie
J’ignorais qu’un chagrin s’avérait un trésor
Que le vers se repaît des tourments qui consument
Et qu’à la guérison plus fort on en ressort
Dans la sombre forêt parfois drapée de brume
Se perd le droit chemin et l’on aurait bien tort
De laisser tout espoir quand nous guérit la plume
samedi 26 décembre 2020
Elégies. Traversant sans nul but la forêt de cyprès
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