Nous oublions les morts pour ne pas succomber
À l’obsédant remords qui envahit nos âmes
Et plante dans les cœurs son funeste oriflamme
Quand sous terre l’Espoir vient se catacomber
Oubliant nos échecs vécus comme des drames
Pour ne pas en souffrir on veut les prohiber
On aimerait tant voir ce poison inhibé
Nul n’a trouvé hélas d’occulte pentagramme
Les plaies nous ont tanné le cuir comme l’esprit
Et depuis nous savons que les amours périssent
Et qu’il faut des émois toujours payer le prix
Car le temps les brise pris d’un furieux caprice
Mais comprenons enfin sans en être surpris :
Les peines sont des joies que nos âmes chérissent
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