Tahorou le mutin sur le dos d’un requin
Franchit les flots marins vers de nouveaux rivages
Son île ayant subi un ultime ravage
Semblable à la furie des bandes d’hellequins
Par-delà l’infini désert des flots turquins
En quête d’un îlot aux floraisons sauvages
Il laissait le passé et sa vie de servage
Pour marcher sur un sol sans horizons mesquins
Parvenu à son but il lâcha l’aileron
Découvrant l’île verte aux frissonnantes palmes
Il bâtit un radeau et à coups d’aviron
Ramena tous les siens pour peupler l’île calme
Les chants de Tahorou répétés scelleront
Le mythe du mutin qu’on vénère et acclame
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire