Les fleuves porteront des millions de poissons
Crevant le ventre en l’air sous les nuées acides
Les forêts décharnées parcourues d’un frisson
Tendront leurs bras tremblants vers d’étoilées absides
Les touffeurs alternées d’une sombre mousson
Suivront l’hiver glacé à l’air chargé d’oxydes
Avant les feux d’été pourriront les moissons
Les tribus éparses poursuivant leur suicide
Les âmes avides amassant des tas d’or
Verront leur empire subir l’ultime éclipse
Et ils ne seront plus du monde les cadors
Car des lois de jadis l’humain fera l’ellipse
La civilisation des vains conquistadors
S’éteindra générant l’auto apocalypse
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