Comme feuilles mortes volent au vent les jours
Ce vent devant ma porte emmène les semaines
Égrène mes peines en ses lointains domaines
Automne frissonnant m’a transi pour toujours
Aucun épais manteau nul pull-over en laine
N’effacera le sort par un charme à rebours
Et je vais engourdi par les pluvieux faubourgs
Cherchant la lumière telle une ivre phalène
Le corps le cœur trop lourds ne peuvent rattraper
Les feuilles envolées des plus brillants sourires
Le vent tourbillonnant vient hélas les happer
Et d’autres prisonniers dans les flaques pourrirent
Vite décomposés sans aucun rescapé
Jamais des jours perdus nos âmes ne guérirent
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