Fiston me dit la voix d’un sombre endroit surgie
Je n’avais plus ouï ce désuet surnom
Depuis des décennies tenu en léthargie
Quel que soit le chemin qu’un beau jour nous prenons
Sorti tel un zombie sans nulle liturgie
D’un sol marécageux ce mémoriel limon
Ce surnom mort-vivant retrouve une énergie
L’extrayant du caveau et nous le ranimons
Alors nous déplorons ce futur trépassé
Les propos complices conseils et confidences
Qu’un surprenant décès est venu effacer
S’achève l’âge d’or de la fausse abondance
On devient orphelin d’un parent terrassé
Et d’instants à venir dont on pleure l'absence
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