Sur son rose rocher l’enfant mire les flots
Jade et saphir virant en une blanche écume
C’est le chant de Neptune une ode d’amertume
Et le mantra marin étouffant les sanglots
La brume à l’horizon apporte à ce tableau
La crainte d'un demain sans éclat sans volume
Où des titans captifs martèlent une enclume
Enchaînés nanisés dans un univers clos
Le roc qu’on voudrait fuir et l’ailleurs incertain
Font hésiter l’enfant devant l’onde indocile
Il veut voir les palais ornés de travertin
Où les plus grands penseurs s’assemblent en concile
Que chamboulent souvent les bardes libertins
Dans la gangue du sol l’enfant se sent fossile
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