Il pleut sur les étangs et l’encrier est vide
Hier ressemble à demain et tous les chemins
Me ramènent au point de ce triste examen
À l’onde maussade sous les cieux impavides
Quel marcheur insensé sous les verts tamarins
S’en irait rechercher le tombeau des Sylphides
Avec la conviction que la vague perfide
A recouvert de boue tous les caveaux marins
Passé présent futur ne sont qu’un même instant
Nous répétant sans cesse une même journée
Vêtue différemment mais au schéma constant
La source s’est tarie et l’âme consternée
Ne peut que constater ce bilan attristant
Nous avançons toujours prisonnier du sordide
Il pleut sur les étangs et l’encrier est vide
(merci à Edward Burne-Jones pour ses contributions)
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