Dans un domaine, on bosse et tout semble
gazer
Mais
comment expliquer cette âpreté en bouche,
Un
regret qu’on ne peut jamais apprivoiser,
Sans
qu’on apprenne enfin quelle affliction nous touche ?
«Comment
guérir la plaie ne portant aucun nom ?»,
Dirait
un guérisseur, en auscultant mon âme,
Voulant
chasser le sort lancé par un démon
Et
qui sans me tuer, jour après jour me damne.
Est-ce
la nostalgie d’un destin non vécu
Qui
génère ce spleen, cette impression de vide,
Ce
regret habitant la troupe des vaincus,
Demeurant,
face au drame, austère
et impavide.
Qu’on
sonne le tocsin, quand l’invisible mal
S’empare
des esprits ! Que prient les
monastères !
Qu’on
inspecte chacun, jusqu’au moindre animal,
Qu’on
n’oublie aucun bourg, fût-il
le plus austère !
Fléau
désenchanteur, sans potion ni onguent,
Qui
ôte toute envie et
laisse insatisfaite
L’âme
contaminée, comment rendre fringant
Qui
à rien n’a plus goût, ni le cœur à la fête ?
samedi 2 août 2025
Élégies. Une impression de vide
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