Hors la rue sans-souci,
on attaque une pente,
Sur
un chemin ardu, sinueux
à foison ;
Adieu
les plats trottoirs des flâneries
pimpantes
Où
nous ne désirions
ni l’or ni la
toison,
Hormis
celles couvrant nos enthousiastes crânes !
Dès
lors, plus on avance et plus il faut d’efforts,
Or,
sous ce ciboulot
que d’ébauches se trament
Quand
des jeunes années nous laissons le confort.
Certe
on s’élève haut, avoisinant les nues
Où
commandent les dieux en cravate et costard,
Mais
nous nous égarons, vers la cime inconnue,
L’altitude
changeant le cœur
à notre instar.
C’est
alors que survient à mi-chemin des vies,
La
décision à prendre en face d’un
ravin.
Bien
qu’ayant grimpé haut, l’âme est inassouvie :
Faut-il
s’enténébrer si l’acte paraît vain ?
Le
saut nous semble aisé, puisqu’il
faudrait qu’on monte :
Or,
c’est un pas qui coûte une livre de chair
Taillée
dans l’âme humaine et qui nous ferait honte,
Car
monter, c’est plonger plus avant vers l’enfer.
lundi 4 août 2025
Élégies. Comment sauter le pas ?
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