Nous avons tous en tête
un endroit
sacro-saint
Où,
sans plus d’un regard,
bien des visiteurs
passent :
Ce
dédain offense, sans
avoir ce dessein,
Notre
vénération d’un lieu que rien n’efface.
Souverains
souvenirs nourris
de mille instants,
Même
si les années les
submergent
d’écume,
Qui
rendra tout confus et d’un vague attristant.
Il
ne demeure rien de nos bonheurs posthumes,
Sinon
l’attachement aux défunts, aux maisons
Par
les ans emportés ; ces ruines qu’on supprime,
Où
nous jouions jadis, à la chaude saison,
Dont
l’absence paraît un inexpiable crime.
Il
reste l’ébauche d’un suranné bonheur,
Tel
un parfum gravé au sein de la mémoire,
Un
fugace
arôme
qu’un
mauvais
parfumeur
À
la hâte recrée,
pervertissant l’histoire.
Nous
demeurons l’enfant s’émerveillant de tout,
Du
parfum du maquis et des maisons de pierre,
Bâties
sur des rochers, qui se dressent debout
Entre
monts et mer bleue, face à nôtre clairière.
samedi 2 août 2025
Élégies. Souverains souvenirs
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