Je n’apprécie rien tant que marcher
solitaire,
En songeant aux tracas faisant mon quotidien,
De
la nature aimant le calme salutaire
Qui
permet de trancher nombre de nœuds gordiens
Me
pourrissant la vie et m’échauffant la bile.
Mille et mille
soucis qui taraudent l’esprit
Et soudain le silence en des
bois immobiles
Sans bavardes cohues
grouillant de malappris.
Simplement
des oiseaux serinant dans les branches
Qu’on
distingue à leur chant, dispensateur de
paix,
Loin
de la comédie des postures peu franches
Des
humains au bonheur amplifié et
suspect.
Tout
ce théâtre cesse au cœur de la nature,
Sans
un rôle à tenir, moi aussi me flouant
De
ma
joie colorée d’une
désinvolture,
Un
masque de
l’humour des
regards se jouant.
La
marche fait le vide et on ôte le masque,
Qui
amplifie le drame ou surjoue le bonheur :
Dépeint
au naturel, on chemine sans frasques
Et
solitaire va le simple promeneur.
mardi 5 août 2025
Élégies. Promeneur solitaire
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