Existe bel et bien sans être très rapide ;
Le lit profond du fleuve au sommeil apparent
Peut noyer la détresse au sein des flots turbides.
Depuis cinq mille années le suivent des humains,
Dont le nombre croissait grâce à l’agriculture ;
Longeant le fleuve ancien, je vais sur leurs chemins,
Profitant des beautés au sein de la nature.
Des végétaux nouveaux croissent sur les coteaux,
Parfois ceints d’arbres nés sur des rives lointaines ;
Plus proche était la mer, car les rocs sommitaux
Ont légué le limon de l’ample pénéplaine,
Affluaient ces limons vers les terrains féconds,
Que submergeaient les crues des fontes prévernales.
Cloué au sol, j’envie la vue qu’ont les faucons,
Dont la beauté doit être assez phénoménale.
Chaque instant où s’écoule un long flot continu,
Façonne la beauté des aubes ultérieures,
Lorsque nous déclinons et devenons chenus,
Sorte de fruits flétris, sans promesse meilleure.









