À ceux qui ont cédé aux sirènes funestes
Toujours imprévisible étrange et insondable
L’anxiété le prenait seul tyran ici-bas.
Au bord de l’océan qui la bouche écumante
À l’aune de son cœur habité de fureurs
Venait battre les rocs de façon véhémente
Le ressac le berçait de son chant murmureur.
Est-il plus apaisant quand souffle la tourmente
Sur l’esprit obsédé par d’anciennes erreurs
Que ce puissant fracas que les flots alimentent ?
Ce vacarme calmait ses fréquentes terreurs.
Mer d’où vient toute vie balbutiante et lointaine
Berce amoureusement tes enfants attristés !
Fais jaillir de ton sein comme d’une fontaine
Ta laiteuse écume ! Si vient à persister
Son dégoût pour la vie mets donc en quarantaine
Un mal qui fait songer à ne plus exister !
Que ton chant chasse enfin l’idée indéfendable
D'abandonner la vie refusant le combat !
D'abandonner la vie refusant le combat !
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