À Nénette
Souvent on s’imagine un destin tout tracé
Tel un céleste arrêt qui est connu d’avance.
Dans mes jeunes années où j’allais sans mentor
J’espérais un futur sans trop oser y croire ;
Depuis peu affranchi j’avais le fâcheux tort
Ivre de liberté d’être un cuitard notoire.
Du côté des amours ne faisant nul effort
Le rêve était en panne à défaut d’une histoire
Ressemblant au dessein qui prendrait son essor ;
Les destins amoureux sont tant aléatoires !
Le hasard est étrange et même sinueux
Qui ferait l’objet d’un concours… de circonstances
Et de pétanque aussi ; garçon très vertueux
Sans doute avais-je alors gentillesse et prestance
Et sans en savoir rien un ton respectueux ?
Dans le bar d’une plage où je vins à passer
Mon déjeuner sur l'herbe : étrange providence.
Mon déjeuner sur l'herbe : étrange providence.
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