Retentit dans la nef l’écho de la caverne
Quand l’âme balbutiait ses premiers chants sacrés.
C’est la voûte des cieux semée de feux inertes
Lesquels à pas feutrés glissent vers l’horizon
Méprisant la frayeur et courent à leur perte
Sans que l’antre des morts n’incarne une prison.
Résonnent les échos des chorales expertes
Invoquant le sacré au rythme des saisons
Depuis la grotte ornée aux prières offerte
Jusqu’à la cathédrale aux grandes oraisons.
Le chant lie l’homme aux dieux le terrestre au céleste
Dans le mystère obscur que véhicule un chant
Et recrée en chacun l’émotion-palimpseste
Née de la nuit des temps aux êtres s’attachant ;
Polyphonies en chœur un souvenir nous reste
D’espoirs d’éternité dans l’écho se cachant.
Or ces frissons païens sans raison nous gouvernent
Au son d'un hymne ardent qu'on garde en nous ancré.
Au son d'un hymne ardent qu'on garde en nous ancré.
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