Pins laricios dressés tels des mâts vers les cieux
Vous regardez passer fendant la mer profonde
Des vaisseaux de métal géants et insoucieux
Qui vont toucher les ports où les destins se fondent.
Ils voguent sans savoir combien il est précieux
De librement aller en quête vagabonde
Sur le vaste océan d’un sillage audacieux
Du port de Callao aux Îles de la Sonde.
Mes frères végétaux par la terre entravés
Vos racines briment tout rêve de périple ;
Le vent seul a conté les risques à braver
Exagérant parfois les tempêtes multiples.
Au pays attaché qui reste en moi gravé
J'ai aussi vu partir au loin mes condisciples.
J'ai aussi vu partir au loin mes condisciples.
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