Parvenu à cet âge où l’on deviendrait sage
Ce que laissent penser mes cheveux blanchissants
J’avoue avoir loupé ce rite du passage
Qui me rendrait serein et plus obéissant.
Or quand j’entends vomir de fascisants messages
Je redeviens soudain le fauve rugissant
Face aux excès croissants
je reste réticent.
Me voilà possédé par l’esprit démoniaque
Qui habitant mon sang livre mes convictions
Tel un soûlard sortant d’un festin dionysiaque.
L’injustice ici-bas m’est profonde affliction
Tarabustant mes nuits d’éternel insomniaque :
Je hais ceux qui excluent toute contradiction.
Je hais ceux qui excluent toute contradiction.
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