Si un brusque incendie venait à tout cramer
Arbustes et maisons ne laissant que la roche
Me resterait le goût des printemps enflammés
Qui semblent si lointains et demeurent si proches.
Le temps notre ennemi dans l’ombre peut tramer
Ses éternels complots pétris de ses mains croches
Mon esprit gardera – qui pourrait l’en blâmer ? –
À jamais la saveur d’un mouton à la broche.
J’emporte en souvenir où que soient mes combats
Le maquis parfumé et ma maison de pierre
L’azur par-dessus tout la plaine en contrebas
La voûte constellée infinie et princière
La colline dressée en royal mastaba ;
Puis comme les chemins je deviendrai poussière.
Puis comme les chemins je deviendrai poussière.
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