Je vis mon dernier jour chaque jour qui se lève
Dont j’apprécie le goût acide et savoureux.
Je renais comme fait la vague vers la grève
Sans cesse émerveillé et du monde amoureux.
Mais gronde le lointain brisant ainsi la trêve :
Je ne sais si je dois trembler ou être heureux
Heureux de vivre encor bien que tintent les glaives
Quand le soleil m’envoie ses rayons chaleureux.
Nulle vie ici-bas ne s’avère éternelle
Aucun arrêt fatal n’assène un préavis
Après que les amours cessent d’être charnelles.
Tous mes projets du jour peuvent m’être ravis
Pas de Parque versant des larmes maternelles
Qui dit : « Voici le jour ultime que tu vis ! »
À quoi bon se gâter la bile et la journée ?
Vers la joie de l'instant gardons l'âme tournée.
Vers la joie de l'instant gardons l'âme tournée.
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