À JLT 91
Tel un projo doré le feu crépusculaire
Est entré dans la chambre appeler le discret
Pour faire une sortie des plus spectaculaires
Emportant avec lui de douloureux secrets.
Le rideau s’est levé ce jour caniculaire
Pour le tout dernier acte où le drame sacrait
Un monde rugissant de lointaines colères
Qui nous font redouter les décennies d’après.
Portant depuis des ans cette ardente souffrance
Il entre dans le jour - la nuit calme annonçant -
Tel un lit aux draps frais offrant la délivrance.
Il a connu la pluie de feu d’acier de sang
Et m’a accompagné de mes jeunes outrances
Au portes de l'automne en ses jours finissants.
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