George Orwell
Les grands péchés des uns cachent-ils ceux des autres ?
Rien ne pourra laver ce sang né de leurs mains
Et ne rendra plus saint un criminel apôtre
Dont la tunique vierge est souillée de carmin.
Au final il voudrait que la faute soit nôtre
Nous faisant adhérer à son affreux dessein ;
Puis prévenant la faim des cargaisons d’épeautre
Qu’il avait retenues le rendront encor saint.
Les écrits sont emplis de récits de batailles
Où le héros pourfend les régiments maudits
Étripant et saignant les rangs de la piétaille.
Qu’importe si chez lui crève dans des taudis
Un peuple abandonné qui tandis qu’il brétaille
Croyant l'ode contée l'admire et l'applaudit.
Croyant l'ode contée l'admire et l'applaudit.
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