Enfant je me voyais poète ou écrivain
Et ce penchant s’accrût durant l’adolescence
Bien qu’on voulût montrer qu’un parcours aussi vain
S’éloignait des espoirs fondés à ma naissance.
Puis je formais le vœu nourri d’une autre faim
D’être préhistorien et d’autres réticences
Dressant l’autodafé de mes espoirs défunts
Freinaient ma vocation réduite à l’impuissance.
Depuis j’ai constaté que parfois des veinards
Se trouvaient soutenus par le cercle des proches
Pouvant tenter leur chance en pères peinards.
De quel droit les autres à leurs rêves s’accrochent
Pour venir imposer un très mauvais scénar
Et sur l'artiste en herbe épandre leurs reproches ?
Et sur l'artiste en herbe épandre leurs reproches ?
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