Au flanc de la colline demeurée
verdoyante ;
Loin de ses racines - trésor
providentiel -
Dormait la profonde eau
d’une crypte ondoyante.
Les ramées d’émeraude habit
cérémoniel
Appelaient une ondée
hélas toujours fuyante ;
La foule viride des
fidèles véniels
Buissonnait du respect
des ferveurs non bruyantes.
Le châtaignier vivait dans le calme torrent
De siècles qu’il jaugeait chacun pour vingt années
De ma vie dérisoire - ô fugace ignorant !
J’allais le visiter pauvre âme condamnée
Ainsi qu’on va l’été voir un proche parent
Comme il est de coutume en Méditerranée.
N’étant que de passage en ce monde effarant
Je ne venais glaner qu'une paix surannée.
Je ne venais glaner qu'une paix surannée.
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