mercredi 29 septembre 2021

Sonnets couronnés. 13. De tout temple sacré fuyons l’ombre

Si malgré les accrocs le preux triomphe au bout
Peut-on croire un instant à la trêve accordée
Par des nues sans pardon et poursuivant partout
Celui qui une fois les aura brocardées ?

Ayant un jour jeté à un bœuf un caillou
Son avancée par lui se trouvant retardée
Il devait supporter quelque divin courroux
Et partout son action se trouvait placardée.

Ne laissez aucun temple s’élever plus qu’il faut
Car il affirmera alors sa prépotence
Dressant sans aucun droit d’horribles échafauds.

Albika aux blancs bras ouvrit sans repentance
Sa maison en sachant qu’il partirait bientôt :
Nul ne pourra conter son mal-être en ses stances.


De tout temple sacré fuyons l'ombre © Mapomme

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