Il doit fuir le palais dont il n’a plus le goût
Pour aller par les prés loin des cités de verre
Et d’acier qui défient les cieux si loin de tout
Et qui n’aident plus tant durant les froids sévères.
Lors d’une pause il dort et fait un rêve fou :
Il marche dans l’enfer englouti sous la terre
Et voit quelques amis tels des zombies vaudous
Égarés dans les rues à l’ombre délétère.
Les rêves en lambeaux l’avenir dévoré
Au vain labeur soumis maillons sans importance
Dans le flot des damnés n’osant plus implorer
Ils voyaient leur futur tel un échec intense
Et se lassaient enfin des piliers décorés
Chaque ornement arguant de l’or l’inconsistance.
d'après la série TV L'Odyssée (1968)
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