Mon jardin est pentu Je l’ai laissé ainsi
Nombre de mes voisins transforment et terrassent
La Nature du monde en un but très précis
Ils veulent de leur vie nous laisser une trace
Princes de leur arpent voilà leur seul souci
Y dresser quelques murs et aplanir l’espace
Comme ces anciens rois érigeant sans merci
Palais et avenues sans omettre les places
Mais de ces monuments maisons d’éternité
Le temps vient effacer la trace d’une écume
Ruinant les vains travaux empreints de fatuité
Le monde creuse fore et les forêts allume
D’un appétit féroce il met l’humanité
Au bord d’un gouffre où dort un futur d’amertume
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