Sonnet composé pour introduire l’exposition de pastels
Les domaines secrets des tritons et sirènes
Bercent le sable qu’ici on nomme a rena
Et la Mer Tyrrhénienne est seule souveraine
Des rives marines de la Costa Serena.
Telle une cathédrale à différents instants,
Chaque plage est pareille et pourtant dissemblable ;
Les courants et l’écume, artistes persistants,
Y plantent des roseaux et modèlent le sable.
On dit qu’un dieu jaloux brisa en mille miettes
Le paradis perdu des temps de l’Âge d’Or ;
En fosse marine, la déesse Athéna
Pensa avoir trouvé la meilleure oubliette.
Navrée, l’onde les prit les ramenant au bord :
Ces plages sont nommées la Costa Serena.
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