J’ai aimé autrefois d’une passion sans bornes
Et je me suis senti vivant d’un feu ardent
Jusqu’alors les journées me semblaient toutes mornes
Et tous mes avenirs tellement emmerdants
Il faut avoir senti ses veines embrasées
D’une fièvre inconnue et son cœur débordant
Espérer son ombre derrière les croisées
Mais l’Espoir est un jeu dont on est grand perdant
Hélas on perd bien plus quand cessent les chimères
Quand nous cueillons des fruits sur un chemin tracé
Non sauvages ces baies trop souvent sont amères
Sans peine on les trouve sur un parcours sensé
Sans joie sont les honneurs colifichets sommaires
Car l’Amour valait mieux qu’un cursus embrassé
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