Il pleut dans le jardin Une pluie de printemps
Pleurant en onde triste Oh larme sur la vitre
Comme un saumon revient vers les premiers chapitres
À contrejour contrecourant et contretemps
Je buvais un café au mois d’avril pluvieux
Attendant ta venue j’écrivais un poème
Dans les habits marins d’un faux Corto bohème
Dont les rêves d’ailleurs s’arrêtaient au port-vieux
Je ne me voyais pas quarante années plus tard
Buvant un café seul en ma propre demeure
Un jour d’avril semblable et sans divin retard
Pour me faire patienter un triste après-midi
Les battements de cœur avec les ans se meurent
Et les espoirs d’avril sont à jamais maudits
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