Rien ne sert de brûler les poubelles des rues
Si croissent
les ordures bien grasses et repues
Rien ne sert de hurler face aux murs élevés
Sans percer cet abcès qui nous fera crever
Sans un grand horloger l’horloge se déglingue
La violence du fric et la fureur des flingues
Font résonner l’orage au cœur de nos cités
Brisant le mensonge de la félicité
Les enragés sans cap nous frappent nous molestent
Ayons la plume prête et trouvons les mots lestes
Les arts
sont des armes et la rime un rempart
Plantons
dans les esprits nos idées tel un dard
Levons nos poings serrés sans lâcher notre plume
Pour que frappent nos mots plus pesants qu’une enclume
Il suffit du
cliché d’un seul homme dressé
Pour que l’Espoir brisé cesse de régresser
Il suffit d’un refus et sa flamme s’allume
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