Le fil de la pensée en ce monde agité
Dans les
transports publics rend les rêves communs
Les décors
défilent pied au plancher comme un
Tableau abstrait tournant avec vélocité
Je marche chaque jour promeneur nonchalant
Spectateur assidu des changements infimes
De la nature mouvante et je trouve sublime
La feuille de chêne sur sa branche tremblant
Au pas de la tortue je forge des images
Bouquets de mots sertis en des tons assortis
Taiseux
dans le calme flâneur introverti
Perscrutant une idée sans cesse en braconnage
En lézard au soleil la lenteur m’avantage
Et
l’empressé stressé passe à tombeaux ouverts
En loupant
l’épervier partant du chêne vert
Les feuilles frissonnant tout près de l’ermitage
Le pas offre le temps de la méditation
À la tortue qui sort un jour de sa coquille
Et qui se carapate au milieu des jonquilles
Le pas exorcise l’emprise des passions
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