Parfois dans la quiétude on rencontre la grâce
Avec rien à
ôter et rien à ajouter
Plume en équilibre indélébile trace
Ignorant sur l’instant cette félicité
Vespéral silence rêveur sur la terrasse
Dans le chant des oiseaux qui encensent l’été
Avec le lac placide et la vue qui embrasse
Les vergers de la plaine aux bataillons fruités
Ou un film affalé sur le vieux canapé
Avec deux trois amis en avalant sur place
Une pizza
livrée et sans jamais zapper
En oubliant
l’heure qui discrètement passe
On ne comprend qu’après lorsqu'on se trouve happé
Par le morne ordinaire et le spleen qui nous glacent
Que
l’envolé moment ne peut se rattraper
Que la grisaille on doit souffrir de guerre lasse
La furtive magie sitôt sentie s’efface
La conscience détruit l’éphémère beauté
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