Sous le bruit de nos pas la fourmi creuse et trime
Sans un rai
de soleil un ciel à conjurer
Sans un écrit sublime ou la magie des rimes
Sans les constellations pour le temps mesurer
Tandis qu’en dieux mortels nous foulons les alpages
Leur vie n’est que labeur dépourvue de plaisir
Sans rêves de clippers de vaillants équipages
Sur l’abysse apaisant un périlleux désir
Tout un peuple est exclu des brises parfumées
Provenant des prairies des champs et des vergers
Pas d’horizon
lointain de montagne embrumée
Mais l’odeur
de terre qui vient les submerger
Nous allons insouciants dans l’herbe ensoleillée
Habillés à bas prix car triment les fourmis
À l’abri
des regards leurs peines mal payées
L’égoïsme a soumis nos esprits endormis
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