Le bleu lapis décroît en brumes vespérales
À
l’heure où on l’effeuille en pétales d’espoir
La brise de terre sous les nues sidérales
Fait frémir l’herbe folle en apsara
du soir
Les oiseaux font silence et vient l’heure paisible
De la méditation du bilan quotidien
Sans pyrite du jour dont l’éclat d’or risible
Aveugle l’empressé sous les feux méridiens
Souvent quand l’ombre va sans bruit à la lisière
Du jour et de la nuit encre en l’eau diluant
Sa noirceur infinie
je regarde en arrière
Les pétales
pourris d’espoirs non concluants
Les années ont creusé des ornières profondes
Que les soleils des jours au grand jamais n’inondent
Nos monuments déserts sont couverts d’or immonde
Te souviens-tu du miel des aubes Rosamonde
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