Le printemps hésitant tremble d’incertitude
Quêtant dans les écrits un sens à son chemin
Et un mythique Graal serti de fortitude
Permettant d’affronter les brumes de demain
Pourquoi naissent les gens et pourquoi donc ils meurent
La vie s’arrête-t-elle après leur grand départ
Et faut-il notamment qu’en vain nos cœurs les pleurent
Invoquent tout printemps aux concepts épars
Depuis la falaise contre laquelle l’onde
S’écrase et éclate de colère écumant
Il mire l’infini des ténèbres profondes
Miroir révélateur d’un total dénuement
L’amour existe-t-il ou n’est-il que chimère
Un reflet stellaire sur l’océan dansant
La vague l’efface de son écume amère
À l’instar de la main pour la fumée d’encens
Les épis de printemps frémissent sous les doutes
Tandis que les hivers s’embrument de regrets
Chaque saison voudrait
voir ses fautes absoutes
Mais délaisse en chemin tout espoir de progrès
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