J’ai un tiroir empli de printemps imprimés
Un herbier printanier de belles fleurs sauvages
Exhalant des parfums des verts prés sublimés
Poussant hors des serres rétives au servage
J’ai un esprit bourré de jeunes souvenirs
Qui telle une photo un instant restitue
Pourtant la vérité ne saurait y tenir
De notre lumière l’image est revêtue
Dans ce tiroir secret fleurit un chapelet
De printemps momifiés entre des pages blanches
Dont la forme séchée leur parfum rappelait
Mais l’authenticité d’un envolé dimanche
Qu’on aurait conservé dans le plus beau palais
Ne saurait persister entre ces quelques planches
avec l'aide ma famille Rovaji, coupeuse de jambes
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