Il pleut comme en hiver et les boutons tardent
C’est pourtant l’époque de la primavera
Mais la saison sommeille et se montre testarde
Soleil oisif masqué nul donc ne te verra
Allons d’un rayon d’or perce enfin la muraille
Attristant les cités d’un manteau nocturnal
Révèle un pan d’azur irradiant la ferraille
La grisaille anormale en ce temps prévernal
Jeune j’étais semblable et j’allais dans la vie
Le cœur chargé de pluie inapte à tout printemps
Nul fruit fors un seul ne put me faire envie
Donc en mon automne j’espérais et j’attends
Que les journées d’avril ne soient point asservies
Aux armées hiémales à leurs pluies et l’autan
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