Les palmiers s’élèvent à l’instar des suppliques
Mais les dieux ont péri aux cieux évaporés
Peinés sont les prieurs et les chœurs sans réplique
Ont bien des icônes du mythe à implorer
Les étoiles brillent bien qu’à présent éteintes
Dans la chambre noire leur souvenir survit
Même si les fervents n’y ont pas les mains jointes
En silence pourtant l’office y est servi
Sur la célèbre allée les fidèles défilent
Et la voie constellée sert à leurs processions
Où les prêtres impurs côtoient les cinéphiles
En passants silencieux de toutes confessions
Les dieux se consument à la poussière d’ange
Or les anges zélés brûlent par les deux bouts
La chandelle abusant de ce mélange étrange
Et quand l’astre s’éteint le sujet est tabou
À l’instar d’Icare les stars brûlent leurs ailes
En côtoyant ainsi les feux des projecteurs
Sachant éphémère la
dévotion nouvelle
Les dieux sont éternels Hélas pas les acteurs
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