Au Montauroux de 1981
On arrive parfois en un lieu inconnu
Mais qui nous est connu nimbé d’un charme étrange ;
En flânant dans les rues le touriste ingénu
Trouve tout familier sans que ça le dérange.
Peut-on être chez soi bien que nouveau-venu ?
Passé présent futur dans l’esprit se mélangent
Et ce qu’on a quitté par un cordon ténu
Transforme notre errance en envoûtant challenge.
On galège au café s’y faisant des copains
Qui boivent des pressions pourtant peu régionales
Et on s’entraîne au foot tel un vieux galopin
Charmé par cette vie douce et phénoménale.
Ceux qui paient les erreurs sont toujours les clampins
Pointant au chômage notre fosse infernale.
Je me sentais chez moi car tout était semblable
Et j'ai alors appris que rien n'est immuable.
Et j'ai alors appris que rien n'est immuable.
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