L’existence est un champ que des êtres fleurissent
Dont on exhume un soir le parfum odorant
Ravivant des instants que nos âmes chérissent
Emportés par les ans tel un furieux torrent.
Modestes sont les fleurs que les jours insipides
Recouvrent d’un limon furieux et conquérant
Abrogeant les moments cristallins et limpides
Sous un flot s’avérant sans cesse intolérant.
Nos vies sont parsemées de plantes familières
Myrte arbousier bruyère et erba barona
Lors des printemps lointains des années écolières.
Puis l’été lumineux d’or des fous rayonna
Troublant la perception par l’intense lumière
Et le vent de juillet soudain tourbillonna
Emportant le parfum des fleurs qu’on aimait tant.
Mon herbier mémoriel rends la vie aux printemps !
Mon herbier mémoriel rends la vie aux printemps !
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