1961, 8 rue Saint François
Mes fantômes de chair dans
un instant figé.
C’est un musée Grévin
sans stars et sans notables
Un cliché souvenir aux
parents infligé.
Les temps résonnaient des
échos redoutables
Du conflit meurtrier d’un
pays affligé
Et ma mère songeait aux
morts inéluctables :
La guerre serait-elle un
passage obligé ?
Maison où je suis né mon
cœur toujours t’adore
Et plus encor la salle
où je jouais souvent !
Tomettes et tapis où l’enfant
élabore
Dans son fertile esprit des
mondes captivants
Sans sinistre hélico qui
passe et qu’il abhorre
Tel un dragon de fer menaçant les vivants.
C’est un repas figé entre conflit et paix
Aux fantômes ravis par un brouillard épais.
Aux fantômes ravis par un brouillard épais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire