Souventefois le cœur aime ce qui lui nuit
Comme la mouche ira butiner la Dionée
Trop beau est le danger d’un fol espoir qui luit
Pour qu’elle fuie l’appât d’étreintes passionnées
J’ai été attiré par des yeux constellés
Et le sourire mutin d’une brune Hespéride
L’abysse du tourment à mon cœur révélé
Des passions m’exposa l’infinité aride
On peut sortir du piège ourdi par cette ardeur
Qui enfièvre l’esprit et brouille la pensée
Voyant timidité dans la simple froideur
L’âme souffre et s’égare en affres insensées
De l’utile raison le cœur est maraudeur
À l’oubli on s’essaie sans notable avancée
Puis un beau jour enfin on
redevient vivant
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