Le nombrilisme aigu incite à se selfier
En grimaçant soudain devant tous ses semblables
Par cette mimique les voici stupéfiés
Car nul n’y peut trouver une raison valable
L’auto-adulation pourrait nous inquiéter
Car on voit des zombies admirant leur image
Narcisse est un reflet de notre société
Où des paons font la roue imbus de leur ramage
Cette mise en avant cache un doute profond
Qu’on voudrait conjurer sous couvert d’ironie
Mais rien ne peut guérir l’angoisse du bouffon
Les miroirs déformants sont vile félonie
On se voit pis qu’on est dans le regard d’autrui
Accroissant ses défauts minorant ses mérites
Et dans l’alcool des nuits tout bouffon se détruit
Sillonnant du néant les contrées favorites
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