La Justice est injuste et s’affranchit des Lois
Si tel César jadis franchissant la limite
Que l’État assignait à ses brillants exploits
Des magistrats partiaux agissaient en termites
Rongeant le noble bois du plus parfait parquet
Et voulaient en trophée brandir devant la foule
Toute tête à claques que sans fin ils traquaient
Et dont l’impunité leur collerait les boules
Le troisième pouvoir s’arroge quelquefois
Droit de légiférer et au peuple dénie
Le droit d’aller voter selon ses propres choix
Quand un pouvoir détient par quelques vilénies
Tous pouvoirs en ses mains sans respecter la Loi
Et par ces artifices se voit en bon génie
La Justice est aveugle et le pouvoir muet
Quand un schisme profond partout s’instituait
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